Les bonnes pratiques apicoles

(Rubrique rédigée le 30 mars 2015 avec l’aimable participation du Dr vétérinaire C ROY)

(Actualisée le 27 février 2020)


Le respect des bonnes pratiques apicoles est fondamental pour comprendre, lutter et réduire au maximum les troubles sanitaires des colonies. Les principales d’entre elles sont les suivantes :

  1. Tenir un registre d’élevage sur lequel sont enregistrés les visites et les constatations, la date et la nature des nourrissements, les transhumances éventuelles, la date et les traitements utilisés justifiés par les ordonnances annexées, ainsi que toutes les informations qui permettront une meilleure analyse en cas de trouble sanitaire,
  2. Signaler à la DDPP, à défaut au vétérinaire mandaté en apiculture ou à défaut au TSA du secteur, toute suspicion de maladie listée dans les dangers de première catégorie,
  3. Contacter l’OMAA en Auvergne-Rhône-Alpes pour signaler un affaiblissement ou une mortalité anormale, (Tél : 04 13 33 08 08 tous les jours de 8h à 21h),
  4. Installer les ruches en sécurité (tranquillité pour les abeilles), à l’abri de l’humidité (notamment du sol) et des vents dominants, et privilégier l’orientation sud, sud-est,
  5. S’assurer de la suffisance en ressources mellifères, pendant toute la saison apicole, autour du rucher,
  6. S’assurer des ressources en eau à proximité du rucher ou prévoir un abreuvoir,
  7. Prévoir un rucher de « mise en quarantaine » pour isoler les colonies malades et les essaims récupérés,
  8. Traiter systématiquement les essaims récupérés contre le varroa, dès l’enruchage,
  9. S’inquiéter de la provenance des essaims achetés et de leur état sanitaire, en exigeant notamment du négociant la présentation du certificat attestant le bon état sanitaire,
  10. Traiter au moins une fois par an, après la récolte, toutes les colonies d’un même rucher contre le varroa, à l’aide de traitement(s) disposant d’une AMM (Autorisation de mise sur le marché),
  11. Désinfecter les matériels (ruches, ruchettes,…) en temps utile, notamment les planchers des ruches lors de la visite de printemps,
  12. Organiser la visite intégrale de toutes les ruches d’un rucher en terminant par les ruches suspectes ou faibles,
  13. Désinfecter systématiquement les outils utilisés après la visite d’une colonie malade ou suspecte,
  14. Effectuer, de façon approfondie, les visites de printemps et d’automne ; tous les cadres et les éléments de la ruche doivent être examinés pour détecter d’éventuelles anomalies,
  15. Renouveler 2 à 3 cadres par ruche et par an pour éliminer les vieux cadres,
  16. Gérer en temps voulu le nourrissement éventuel nécessaire, notamment au printemps et à l’automne (sirop) puis lors de l’hivernage (candi),
  17. Observer fréquemment le développement des colonies et intervenir sans tarder en cas d’affaiblissement anormal (reine déficiente, colonie orpheline, maladie) afin d’éviter le pillage qui favorise les contaminations,
  18. Mettre les hausses à lécher sur les ruches d’origine en intercalant un nourrisseur entre le corps de la ruche et les hausses ; le léchage à l’air libre favorise les contaminations.

 

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