Mise en garde sur le taux d’humidité du miel et défaut de stocks

 ➡   Mise en garde sur le taux d’humidité du miel constaté trop élevé

Plusieurs apiculteurs du Massif Central ont constaté un taux d’humidité supérieur à 20% dans les miels de montagne et cela même sur des miels operculés.

Pour rappel, la législation impose que le taux d’humidité des miels soit inférieur à 20% (sauf pour le miel de callune : 23%). Cependant, le risque de fermentation est accru dès que le taux d’humidité atteint les 18,5%.

Nous vous conseillons donc de vérifier le taux d’humidité du miel dans vos hausses avant extraction, ou dans les derniers miels que vous avez extraits. Attention, pensez à étalonner vos réfractomètres en suivant les instructions du fabricant.

 ➡   Défaut de stocks

Nos adhérents sont informés que nos fournisseurs ne sont pas en mesure de nous livrer les articles ci-après pour le 2 septembre :    Sirop Apistar 14 kgs  et pot verre de 250 g

Dès que l’approvisionnement sera réalisé, une information sera publiée avec l’organisation éventuelle d’une distribution avant le 2 octobre.

Revue “Abeilles et Fleurs” – Acheminement perturbé

➡   Cet article ne concerne que les adhérents qui sont abonnés à la revue “Abeilles et Fleurs” (UNAF)

Pour diverses raisons, l’acheminement à temps de la revue “Abeilles et Fleurs” est perturbé.
Les numéros non acheminés à temps ont fait l’objet ou doivent faire l’objet d’un envoi groupé.

En cas de non réception, les adhérents concernés sont invités à signaler à tresorier@apicantal.fr :

  • pour les ré-abonnements, les numéros qui n’ont pas été reçus
  • pour les  nouveaux abonnements, la non réception de la revue.

 

Mobilisation générale avant le 20 juillet 2021 !

Avant le 20 juillet prochain, participez à la consultation publique sur le projet d’ “arrêté abeilles” !
car, en l’état, le texte proposé serait contraire à l’objectif visé.

https://www.vie-publique.fr/consultations/280568-projet-arrete-protection-des-abeilles-exposition-produits-phyto

Les arguments  à faire valoir :

  • pour les pesticides bénéficiant d’une dérogation d’usage sur les cultures en fleurs, le texte prévoit d’autoriser les traitements “2 heures avant le coucher du soleil” sans qu’aucune condition particulière ne permette de réduire le risque d’exposition des abeilles et autres pollinisateurs.  Si cette autorisation – contraire  à l’avis de l’Anses – est maintenue, deux conditions indispensables doivent être ajoutées : la température maximale ne doit pas excéder 12° et l’absence d’abeilles et autres pollinisateurs. Ces 2 notions doivent être mentionnées sur l’étiquetage des pesticides.
  • la révision des insecticides et acaricides bénéficiant d’une dérogation doit être systématique dès lors que celle-ci a été octroyée à partir de tests insuffisants,
  • les délais de saisie de l’Anses pour examen des nouveaux produits concernés par cet arrêté sont trop longs (jusqu’à 4 ans !),
  • la définition des zones de butinage ne présente aucune amélioration pour la protection des pollinisateurs par rapport à la réglementation précédente.

Merci pour votre participation !

Le Conseil d’administration

Fraîcheur et humidité prolongées, sur les colonies veille obligée

Communiqué – Mise en garde

Le contexte de crise sanitaire limite fortement nos échanges entre apiculteurs. Seules de brèves rencontres lors du point de retrait au dépôt ont encore lieu. Sur ce sujet nous demandons à nos adhérents de bien respecter toutes les consignes car ce mode de fonctionnement est fortement dévoreur d’énergie pour les bénévoles.
Les membres du conseil d’administration et moi-même souhaitons partager quelques informations en cette période cruciale dans le développement des colonies.

La météo reste le critère primordial dans le bon développement des colonies. Pour justifier les propos qui vont suivre voici une observation : « en ce début mai j’ai jeté les dernières pommes de mon fruitier et les abeilles vont dessus ». Ce qui est absolument anormal, elles devraient privilégier le nectar des plantes s’il était là en abondance.

Après le froid et la sècheresse d’avril, suivis d’un début chaotique de mai nous invitons nos apiculteurs à se préoccuper de l’état de leurs colonies. Dans certaines zones du département, les colonies ne paraissent pas manquer de provisions, mais il n’en est pas de même ailleurs. Probablement, en altitude, les gelées d’avril auraient moins affecté la végétation plus en retard dans son développement, avec des colonies également moins populeuses. Certaines années la formule d’apiculteurs « nous avons connu une miellée exceptionnelle auquel on ne s’attendait pas » peut également trouver son contraire par « les abeilles n’ont jamais été en mesure de visiter la floraison des pissenlits » (par exemple).

  1. Lorsque les colonies au printemps rencontrent des problèmes de nourriture, il n’est pas rare que des soucis sanitaires apparaissent. Sont particulièrement à craindre le couvain plâtré, la loque européenne, etc… Pour rappel le N° de la plateforme OMAA : 04 13 33 08 08, c’est gratuit et cela peut être une aide précieuse.
  2. Le manque de nourriture peut conduire de manière exceptionnelle à la mort de la colonie, mais le plus souvent à un affaiblissement propice au développement des problèmes sanitaires (§a). Ici il n’est pas question de donner une recette universelle. Ceux qui ont un doute sur les provisions, soit apporteront un complément de façon systématique, soit investiguerons leurs corps de ruche pour un nourrissement proportionné au besoin. Lorsque l’on possède moins de 10 colonies si l’on suspecte sans certitude, en raison de faibles connaissances et d’analyse insuffisante, un manque de provisions on pose à minima 2.5kg, voire 5kg de pâte sur le nid à couvain. On peut également donner du sirop, mais vous avez compris depuis longtemps que j’ai une forte aversion pour son emploi, surtout juste avant de potentielles miellées. Si vous cueillez un essaim mettez toujours à sa disposition de la pâte.

Il ne nous est pas remonté dans le Cantal de signalement de pertes massives de colonies à la sortie de l’hivernage. Elles devraient se situer en 10 et 20%, ce qui est déjà beaucoup, mais l’on finit par s’y habituer. Malheureusement.

L’essaimage ne semble pas être encore très présent. Pour ma part je n’en ai pas encore observé, alors que l’an passé il avait démarré à mi-avril et s’était poursuivi fort longtemps. Souvent après une période maussade comme ces jours ci au retour de la chaleur de nombreuses colonies populeuses libèrent un ou plusieurs essaims. Même celles qui ont des reines jeunes.

Une observation pour étayer le fait qu’il n’y a pas de loi universelle en apiculture. Le 8 mai j’interviens sur un rucher d’une quinzaine de colonies. Un essaim est entré dans une ruchette piège. Je recherche la reine qui n’est pas encore en ponte. Bizarre elle n’est pas marquée, alors que toutes les colonies visitées ne laissent pas apparaître un affaiblissement de population. Je fini par ouvrir une ruche que j’avais divisé un mois plus tôt. Peu populeuse ! Cette division s’était donc encore divisée d’elle-même. Je n’avais jamais observé cela ni relevé un cas similaire dans la littérature apicole.

Les apiculteurs ayant divisé des colonies, ou lancé des élevages de reines devront être très vigilants sur le résultat de leurs actions. Ponte de la reine plus particulièrement à surveiller. Dans mes divisions j’ai relevé des échecs avec notamment des désertions d’abeilles.

Christian CARRIER
Président du syndicat des apiculteurs du Cantal

Déplacements des apiculteurs pendant le confinement à compter du 4 avril 2021

Dans la journée, de 6h à 19h, les apiculteurs sont autorisés à se déplacer pour visiter leurs ruches ou ruchers ou pour se ravitailler en fournitures apicoles mais aux conditions suivantes :

NB : sur l’attestation de déplacement, cocher le motif 1 voire 6

Évènements à venir